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Lat. 37.2579690000 Long. -4.3087540000

Château d'Iznájar.

Le château est construit en pierre de taille, avec des moellons de taille moyenne à l'extérieur. Sur les murs en moellons, on observe un placement spécial, en épi vertical entre des couches de deux ou trois rangées de moellons, recouverts ensuite de rangées de moellons. Les tours comportent des moellons de pierre disposés alternativement par leurs côtés long et court. La maçonnerie est liée avec du mortier de ciment. Enfin, le parement extérieur des murs était enduit, mais cet enduit n'est conservé qu'à certains endroits. Sur la couronnement des maçonneries de moellons de pierre, les créneaux sont réalisés avec du mortier de ciment, enduit de mortier de chaux et de sable. Ces moellons sont constitués de roches sédimentaires du Tertiaire supérieur, du Miocène supérieur, appelées calcaire, une roche calcaire cimentée parfois avec une grande quantité de fossiles pétrifiés. La tour du donjon est en pisé, et avec des pierres taillées sur son périmètre. Après l'achat du château par la municipalité en 1991, des travaux de nettoyage et de restauration ont été entrepris. Au cours des travaux de débroussaillage, des vestiges de céramique, de pointes de flèches et de balles de canon ont été découverts. D'autres vestiges archéologiques ont été trouvés par les ouvriers eux-mêmes lors des travaux de démolition. Certains de ces vestiges peuvent être vus au musée archéologique de Cordoue. Entre 2015 et 2017, une importante intervention archéologique a été réalisée au château d'Iznájar. L'intervention archéologique de 2015 s'est concentrée sur la Tour de l'Horloge, l'une des tours de la barbacane construite par Pierre Ier au XIVe siècle, et sur des zones spécifiques du château lui-même. Cette intervention visait à consolider la pierre à l'intérieur du bâtiment et à restaurer la lisibilité de la maçonnerie, obscurcie par la sédimentation de dépôts et la présence de micro-organismes et la cristallisation de sels, en maintenant les caractéristiques des moellons de grès. À l'extérieur de la tour et de son toit, revêtus de mortier, les originaux sont consolidés et les mortiers à base de ciment sont retirés, remplacés par d'autres à base de chaux et de sable similaires aux originaux. L'intervention s'est terminée par l'agrafage des fissures et la protection de l'ensemble avec un hydrofuge pour empêcher la pénétration de l'humidité. Au château, une intervention a été menée sur le volume de bois recouvrant le premier étage de Pierre Ier. Composée de bois lamellé-collé de sapin dans les poutres et les piliers, et de lames horizontales de daoma, l'intervention entreprise consolide d'abord les éléments en mauvais état, soit par réparation, soit par remplacement. Dans une deuxième phase - 2016 - l'intervention a porté sur le pavement de la cour d'armes, favorisant le passage par ces zones, remplaçant les pavements à la chaux par d'autres de caractéristiques similaires, et enfin, en 2017, des travaux ont été entrepris sur les bâtiments du XVIIIe siècle construits dans la cour centrale, qui conservent leurs murs avec une hauteur moyenne de 1,30 mètre. Une fois la pierre consolidée de manière générale et ponctuelle, on a procédé au retrait des mortiers de ciment, au nettoyage des sédiments et des dépôts de micro-organismes et d'efflorescences, et les volumétries ont été partiellement restituées avec des mortiers de chaux hydraulique.

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